Benjamin Alunni est lauréat de la Villa Albertine 2026
Découvrez son projet de recherche et de création à New-York
Biographie
Artiste lyrique au parcours transversal, Benjamin Alunni développe une démarche crossover, à la croisée de l’interprétation, de la recherche et de la conception de projets. Il revendique une approche ouverte aux formes nouvelles et transdisciplinaire. Son travail se distingue par une attention portée aux récits interculturels, à l’engagement collectif et aux formes collaboratives de création.
Lauréat Villa Albertine 2026
Benjamin Alunni est lauréat de la Villa Albertine 2026, un programme d’excellence porté par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’Institut français et le Ministère de la Culture. À New York, il mènera un projet de recherche-création autour du « chant comme médium de résilience face au VIH », en collaboration avec le compositeur Omer Barash et le département de musique informatique de Columbia University, ainsi que l’ARCAL et l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités Lyon 2 – CNRS.
Chanteur lyrique, concepteur de projets et artiste-chercheur engagé, Benjamin Alunni se produit dans de grandes maisons européennes : La Monnaie / De Munt, Opéra Comique, Festival d’Aix-en-Provence, Lincoln Center, Fondation Gulbenkian, Opéra de Dijon, Opéra de Lyon. Il débute dans le répertoire baroque auprès de Christophe Rousset, William Christie, Raphaël Pichon…
En 2019, il crée Les Mille Endormis d’Adam Maor, après avoir chanté David et Jonathas de Marc-Antoine Charpentier, également au Festival d’Aix-en-Provence. Il remporte en 2015 le Prix des Amis du Festival d’Aix-en-Provence à l’issue de l’académie « Voix et Création » après avoir interprété des œuvres de Ana Sokolović, Hanspeter Kyburz et György Kurtág.
Son goût pour l’interdisciplinarité prend racine dans sa rencontre avec la chorégraphe Odile Duboc, rencontre marquante dans son approche physique de la scène. Il pratique ensuite la danse d’Afrique de l’Ouest et la danse contemporaine, participe à des ateliers chorégraphiques et des performances avec Christine Girard. Il collabore à plusieurs projets avec Thomas Lebrun, notamment La Jeune Fille et la Mort et Lied Ballet, ainsi qu’une commande pour la Biennale de Venise où il intervient comme performeur sous la direction du chorégraphe.
L’une des expériences fondatrices pour Benjamin Alunni fut sa participation à des performances au sein de lieux d’art, comme les galeries du musée du Louvre, mêlant chant, danse et flûte, son premier instrument. Cette immersion dans l’espace muséal a profondément influencé sa perception de l’art vivant, révélant le musée comme un lieu possible de création et de lien direct avec le public. Cette première expérience a éveillé un désir durable d’explorer l’interdisciplinarité et les relations entre les arts dans des contextes inhabituels. Il poursuivra cette recherche au fil de collaborations artistiques dans d’autres institutions, notamment à la Dogana – Pinault Collection. Ce fil conducteur a nourri son projet de mémoire de recherche dans le cadre du Master MOC (Management des Organisations Culturelles) à l’Université Paris Dauphine – PSL.
Il fonde l’association Chant de Linos pour soutenir la création musicale contemporaine, encourager le dialogue entre recherche et création, et favoriser la circulation de récits interculturels. Il y conçoit et réalise plusieurs projets allant de l’enregistrement de l’Album Confluence à la tournée du projet A Musical Salon, imaginée et produite entre 2022 et 2024 aux États-Unis, en collaboration avec l’historien de la musique Vincent Giroud (ancien conservateur à la Beinecke Library – Yale University). Ce cycle de onze concerts et conférences musicales explore les relations franco-américaines à travers un corpus de mélodies choisies de Amy Beach à Betsy Jolas. À cette occasion, une œuvre originale pour voix et piano est commandée à la compositrice Hannah Lash. Les performances ont lieu à Boston, Washington, Napa Valley (Opus One), Ohio State University, University of Maryland, la Maison Française de Washington D.C., Dallas (French Heritage Society), A&M Texas.
Parmi les œuvres qu’il défend : Zylan ne chantera plus, opéra sur l’homophobie à destination de la jeunesse (livret de Yann Verburgh), et Strange Land (anciennement Philosophies), oratorio poétique composé par Hana Ajiashvili sur un livret de Royce Vavrek. Cette œuvre est inspirée du mythe médiéval de la Vision de Tondal : le récit d’une âme voyageant entre les mondes à la recherche du repos. Benjamin Alunni en a imaginé la trame, avant de constituer un corpus de textes multilingues et pluriels qu’il a transmis au librettiste : une chanson de femme anonyme en vieux français, une prose poétique de Khalil Gibran en arabe, un ghazal de Rûmi en persan, un poème de Najara en hébreu du XVIIIe siècle, et un texte contemporain de Laura Vazquez. À partir de ce matériau, Royce Vavrek a écrit un livret original, sensible et spirituel, qui mêle mysticisme, exil et mémoire.
Il participe à des créations et collabore avec Hannah Lash, Samy Moussa, Alexandro Markeas, Vincent Bouchot, Federico Gardella, Nimrod Sahar, Gilles Schuehmacher, Brice Pauset …
Depuis 2021, il s’engage dans Opéra Promenade, projet initié par Charlotte Nessi pour amener l’opéra au cœur des territoires ruraux. Le dispositif est aujourd’hui piloté par la Compagnie Virévolte (dir. Aurore Buchet). Il y interprète notamment La Flûte Enchantée, saluée dans Le Monde (Pierre Gervasoni, 12 août 2024).
Son premier album solo, Confluence{s} (Klarthe Records), explore la mélodie française inspirée par les cultures juives. À travers ce projet, Benjamin Alunni initie une recherche musicale centrée sur les influences réciproques entre traditions culturelles et esthétiques. Il poursuit cet axe avec Anochecer en España et A Musical Salon, en duo avec le pianiste Fernando Palomeque, en interrogeant cette fois les échanges entre musique française et culture hispanique ou américaine. Son travail met en lumière les zones de dialogue et de circulation entre les répertoires, révélant comment deux cultures peuvent se rencontrer, se nourrir mutuellement et produire des nouvelles œuvres.
En 2020, il est invité à concevoir une formation vocale sur mesure pour les actrices et acteurs de la Classe Libre du Cours Florent : voix parlée, chantée, technique corporelle. Son approche, nourrie par son expérience du lyrique, est pensée pour répondre aux exigences du quotidien professionnel des acteurs.
Benjamin Alunni est également lauréat d’une bourse du programme SYLFF (Ryoichi Sasakawa Young Leaders Fellowship Fund) de la Tokyo Foundation et de l’Œuvre des Saints-Anges.
Formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), Benjamin Alunni y obtient son Bachelor avant de poursuivre un Master en chant lyrique à la Norges musikkhøgskole (Norwegian Academy of Music) à Oslo.
Biographie
Artiste lyrique au parcours transversal, Benjamin Alunni développe une démarche crossover, à la croisée de l’interprétation, de la recherche et de la conception de projets. Il revendique une approche ouverte aux formes nouvelles et transdisciplinaire. Son travail se distingue par une attention portée aux récits interculturels, à l’engagement collectif et aux formes collaboratives de création.
BIOGRAPHIE
En 2019 Benjamin chante au Festival d’Aix-en-Provence pour la création mondiale de l’opéra des Mille Endormis d’Adam Maor, représenté par la suite à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne et au Théâtre de la Ville de Luxembourg. Ses collaborations avec le Festival d’Aix-en-Provence ont débutées à l’Académie où il reçoit le Prix des Amis du Festival dans le cadre de l’académie « Voix et Création ». Son goût pour la musique contemporaine et l’interdisciplinarité le conduisent à travailler avec des chorégraphes comme Thomas Lebrun – Centre Chorégraphie National de Tours – où il prend part à La Jeune Fille et la Mort aux côtés de huit danseurs et du Quatuor Voce – création au Palais de Chaillot – ainsi que Lied Ballet présenté en 2014 aux Cloître des Carmes dans le cadre du Festival d’Avignon et en tournée en France et en Chine.
Benjamin participe à la création de l’opéra de Brice Pauset Wanderful Deluxe – Théâtres de la Ville Luxembourg, Festival Operadagen de Rotterdam. D’autres engagements incluent Les Mamelles de Tirésias de Poulenc au Festival d’Aix-en-Provence et à La Monnaie I De Munt, Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann à l’Opéra de Dijon où il est également invité à chanter dans L’Orfeo de Monteverdi. Il est Alcindor dans Bohème, notre jeunesse, une adaptation de La Bohème de Puccini pour l’Opéra Comique dans une mise en scène de Pauline Bureau.
Il fait ses débuts en 2021 dans le rôle de Pelléas de Debussy, mis en scène par Richard Brunel pour l’Opéra de Lyon, une production contrainte par la crise sanitaire et reprogrammée à une saison ultérieure.
Il collabore avec la compositrice Hana Ajiashvili pour la création de son nouvel opéra Cut Glass, pour le Felicjia Blumenthal Festival de Tel-Aviv.
Aux côtés de Richard Brunel et Youness Anzane il imagine un opéra qui traite de l’homophobie. À destination prioritaire de la jeunesse, l’œuvre vise à faire découvrir l’opéra et la musique d’aujourd’hui en allant à la rencontre des jeunes : « Zylan ne chantera plus » mono drame d’après une histoire vraie sur un livret de Yann Verburgh. Création soutenue par Chant de Linos.
Benjamin ALUNNI forme un duo piano voix avec le pianiste et chef d’orchestre Fernando Palomeque. Anochecer en España – hispanisme dans la mélodie Française – et A Musical salon dont le thème est l’amitié et les échanges culturels entre la France et les Etats-Unis – musicaux, littéraires, linguistiques, esthétiques, etc.– depuis Maurice Ravel jusqu’à la création de « 3 Érotiques », commandée passée à la compositrice américaine Hannah Lash. Ce programme a été créé lors d’une tournée de dix représentations à travers les Etats-Unis (Boston, French Embassy DC, Maryland, Ohio, Texas).
En 2018 il crée l’association Chant de Linos dont la vocation est la valorisation du patrimoine musical en collaboration avec des chercheurs, la création par la commande d’œuvres à des compositeurs et la transmission. Le premier album en solo de Benjamin, Confluence{s} chez Klarthe records, est dédié à la mélodie française inspirée par les cultures juives. Son intérêt pour les influences culturelles dans la musique française se poursuit avec Anochecer en España et A Musical salon. Les créations comprennent l’opéra de chambre Zylan ne chantera plus et l’oratorio contemporain Philosophies crée à Luxembourg et Tel-Aviv en mai 2023 de la compositrice Hana Ajiashvili et le Libretiste Royce Vavrek.
Benjamin Alunni a reçu le Prix des Amis du Festival d’Art Lyrique d’Aix en Provence.
Il est préparateur vocal de la Classe Libre du Cours Florent depuis 2020.
Créations
– Hana Ajiashvili, Lumineuse, musique de chambre
– Hana Ajiashvili, Cut Glass, opéra
– Hana Ajiashvili, Philosophies*, oratorio poétique pour ténor et ensemble
– Vincent Bouchot, Nouveau Testament*, blague pour voix et piano
– Federico Gardella, Sirène, opéra de chambre
– Hannah Lash, 3 Érotiques*, ténor et piano
– Alexandro Markeas, Désarmés (Cantique), opéra
– Adam Maor, Les Mille Endormis, opéra
– Samy Moussa, The Sick Rose, voix et piano
– Brice Pauset, Wonderfull Deluxe, opéra
– Nimrod Sahar, Contexte*, voix, violoncelle et piano
– Mithatcan Öcal, Les paroles autour de la musique, voix et ensemble
– Gilles Schuehmacher, Chants d’adieu, voix et violoncelle
– Diano Soh, Zylan ne chantera plus*, opéra de chambre
* commande de Chant de Linos
BENJAMIN ALUNNI
DANS LA PRESSE
« Timbre rond et lumineux. Extraordinaire Benjamin Alunni. »
Le Monde – Marie-Aude Roux
« French tenor Benjamin Alunni accomplished a monumental feat in delivering the huge newspaper account of the stricken children babbling in Arabic with detached cantorial aplomb. »
Operatoday.com – Michael Milenski
« […] le ténor Benjamin Alunni, chant fluide et timbre fort séduisant. »
Télérama – Sophie Bourdais
« Le contraste arrive enfin avec les épisodes méditatifs, dont la réelle poésie doit beaucoup à une coloration oriental discrètement distillée. C’est le cas du magnifique solo du ténor Benjamin Alunni […] »
Le Figaro – Christian Merlin
ARTICLE DE PRESSE
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